Dans le monde de la rédaction en ligne, une inflation s'est emparée de l'industrie, poussée par la quête effrénée du référencement sur les moteurs de recherche. Se noie-t'on ?
Les sites web engendrent une quantité croissante de contenu, profusion de pages et d'articles, avec souvent le souci d'améliorer leur SEO, mesure première de leur visibilité en ligne. Cette surenchère d'articles rédigés comme on dessine des icônes : de merveilleux bonbons avec des couleurs vives destinés à donner envie, de cliquer - peu importe pourquoi. C'est le nombre qui importe : on aime les clics quitte à réexplorer indéfiniment les mêmes concepts. De fait, les créateurs de contenu, doigts collés à leurs claviers, se retrouvent engloutis par cette nécessité de produire ce flot d'édition optimisé, où la qualité de l'information s'efface derrière l'obsession du classement. Dans cette production frénétique, la valeur des mots se dissout, ne servant plus qu'à augmenter le pagerank des entreprises .
Et au fond, qui lira ces articles - et est-ce seulement important ? On produit de contenu avant-tout pour Google ! Mais la portée réelle d'articles dont la seule finalité est d'être référencé, influencent des opinions non pour servir une conviction originelle, mais une quantité de points dans le pagerank Google.
Quelques chiffres-clés :